Member Stories

Avec plus de 250 000 cyclistes dans LC__CC, et près d'un million dans notre communauté Strava plus large, nous sommes constamment inspirés par les histoires que nos membres partagent. Qu'il s'agisse de revenir d'une blessure, de découvrir le vélo pour la première fois ou de relever des défis monumentaux, ce club est plein de détermination. Ce sont des personnes qui font des efforts, qui se présentent jour après jour et qui inspirent d'autres personnes à se fixer des objectifs et à les dépasser.
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Le Connecteur Transversal

Je roule parce que le vélo m'emmène, non seulement physiquement, mais aussi émotionnellement. En 2018, j'ai pédalé de San Francisco à Washington afin de collecter des fonds pour les athlètes grecs qui participeront aux Jeux olympiques de 2020. Ce voyage m'a ouvert les yeux. J'ai vu l'Amérique à partir de la base : des petites villes façonnées par l'histoire, des villes fantômes perdues à cause du progrès et des gens de tous horizons avec des histoires de résilience et de réinvention. Le vélo m'a emmené dans des endroits que je n'aurais jamais vus autrement, dont un arrêt inoubliable où j'ai renoué avec un vieil ami d'université. Nous avons passé une semaine à rouler et à nous remémorer des souvenirs. Quelques mois plus tard, il est décédé. Sa mère m'a appelé pour me dire : « C'est fou de penser que si tu n'avais pas fait cette balade, tu ne l'aurais jamais revu ». Cela m'a marqué. Le vélo m'a permis de vivre une dernière aventure avec un ami. Il m'a donné une perspective. Et maintenant, chaque sortie me semble être une occasion de me connecter, avec le monde, avec les autres et avec moi-même.
Male cyclist on a seafront road wearing a red long sleeve jersey

Le Combattant du Cancer

En juillet 2023, on m'a diagnostiqué une tumeur cérébrale de stade 4. Deux semaines après l'opération, les agrafes encore fraîches dans la tête, j'ai repris le vélo d'appartement. Le vélo est devenu mon point d'ancrage pendant les six semaines de radiothérapie et de chimiothérapie, puis pendant les six mois de traitement supplémentaires. Je me suis fixé un objectif modeste pour l'année : 5 000 km. Au final, j'ai parcouru 15 000 km, plus que je n'en avais jamais fait. J'ai fait 73 randonnées à vélo du siècle et j'ai escaladé l'équivalent de l'Everest 13 fois. La plupart du temps, j'ai roulé à l'intérieur, mais il y a eu une sortie en plein air inoubliable : Six Gaps dans le Vermont, 245 km sur six cols de montagne. Le cancer m'a enlevé du poids, mais il m'a aussi donné le rapport poids/puissance d'une chèvre de montagne. Ce jour-là, j'ai battu presque tous mes anciens KOM. Le cyclisme ne m'a pas seulement permis de rester en vie, il m'a rappelé ce que c'est que de vivre. Et quand je ne roulais pas, je faisais la randonnée du Tour du Mont-Blanc avec ma femme, 160 km sur 10 000 m d'altitude. Le cancer m'a fait perdre beaucoup de choses. Mais grâce au cyclisme, j'ai trouvé plus que je ne l'aurais jamais imaginé.
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Le Coureur Réformé

La course à pied, c'était mon truc. Depuis l'adolescence, c'est comme ça que je suis restée en forme, concentrée et libre. Mais les années passées à battre le pavé ont fait des ravages. Après de multiples blessures et une opération du tendon d'Achille, j'ai dû admettre que mon corps en avait fini avec la course à pied. C'est alors que j'ai repris le vélo et que tout a changé. Au début, c'était juste pour rester actif, mais j'ai découvert quelque chose que je ne savais pas qu'il me manquait : l'aventure, la fluidité, la liberté. Je me suis tournée vers le gravier, j'ai rejoint un club local et je roule maintenant sur toutes sortes de terrains. Et le plus beau, c'est que je me suis vu progresser à chaque fois. Je me suis améliorée d'année en année. J'avais l'habitude de dire que j'étais un coureur qui faisait du vélo. Aujourd'hui, je suis fier de dire que je suis aussi un cycliste.

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Le Survivant de L'accident

J'avais l'habitude de considérer le vélo comme une évidence, jusqu'à ce qu'il me soit enlevé. En 2020, j'ai été renversé par une voiture et j'ai passé des mois sans faire de vélo. La convalescence a été longue et lente, mais le plus dur n'a pas été physique, mais mental. Perdre la liberté de rouler, c'était comme perdre une partie de moi-même. Mais j'ai fait une promesse : si je pouvais revenir, je ne ferais plus jamais de vélo uniquement pour les chiffres. Aujourd'hui, chaque fois que je m'élance, cela signifie quelque chose. Ce n'est pas une question de rythme ou de puissance. C'est une question de présence. La sensation du vent sur la peau. Le silence entre les coups de pédale. Le rappel que je suis toujours là, que j'avance toujours.

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Le Cavalier Diabétique

Vivre avec un diabète de type 1 signifie que chaque jour est un exercice d'équilibre, et le vélo est ce qui m'aide à rester debout. C'est ma façon de prendre le contrôle. De prouver que ma maladie ne me définit pas. Gérer la glycémie en roulant n'est pas facile, mais j'ai appris à écouter mon corps comme je ne l'avais jamais fait auparavant. Je fais du vélo pour rester en bonne santé, mais aussi pour montrer aux autres ce qui est possible. Chaque montée me rappelle que je suis plus forte que je ne le pensais, non seulement en tant que cycliste, mais aussi en tant que personne.