Aujourd'hui, Tom se fraye une nouvelle voie, troquant la structure d'une équipe professionnelle contre la liberté de faire les choses à sa manière. Il redécouvre ainsi la liberté qui l'avait initialement attiré vers ce sport.

« J'ai toujours été assez indépendant », dit-il. « J'aime comprendre les choses au fur et à mesure, faire les choses à ma manière. Être indépendant me donne la liberté de choisir les événements auxquels je veux participer, de travailler avec des marques qui partagent sincèrement ma passion pour le cyclisme et de construire quelque chose qui me correspond vraiment. »

Pour Tom, il s'agit aussi de partager quelque chose de plus grand : la clarté et la liberté que le cyclisme lui a apportées et l'impact positif qu'il peut avoir sur la santé mentale. « Le cyclisme a toujours été mon échappatoire », dit-il. « Il m'a apporté de la concentration, de la clarté et un sentiment de calme dans les moments difficiles. Je veux montrer aux autres qu'il peut faire la même chose pour eux. Le cyclisme peut être plus qu'un sport, il peut être un exutoire pour le bien-être mental et la croissance personnelle. »

En vue de 2026, Tom a une idée précise de la façon dont il souhaite organiser sa saison, en trouvant un équilibre entre compétition, exploration et pur plaisir de rouler. «

Je veux combiner des événements auxquels j'ai déjà participé et que j'ai vraiment appréciés avec de nouveaux, tout en explorant davantage le monde », explique-t-il. « J'espère commencer l'année avec la Strade Bianche Gran Fondo en Toscane, une course que je souhaite faire depuis un certain temps et qui me semble être le moyen idéal pour démarrer. Je vais à nouveau combiner des épreuves sur route et sur gravier, principalement au Royaume-Uni et en Europe, en conservant cet équilibre entre compétition, aventure et amour du vélo. »

Ses objectifs en tant que coureur indépendant vont bien au-delà des résultats sportifs. « Mon objectif principal est de continuer à évoluer en tant que cycliste, créateur et personne », explique-t-il. « Je veux continuer à performer à un haut niveau tout en utilisant ma plateforme pour inspirer les autres à rouler, explorer et trouver leur propre motivation. Je veux que les gens considèrent le cyclisme non seulement comme un sport, mais aussi comme un mode de vie, qui favorise le bien-être physique et mental. »

Rouler sans structure d'équipe traditionnelle comporte son lot de défis : la logistique, les sponsors, le financement et les déplacements reposent tous sur ses épaules. Mais pour Tom, cela fait partie de l'aventure. «

Il y a certainement des défis à relever sans structure d'équipe traditionnelle, dit-il. Gérer seul la logistique, les sponsors, le financement et les déplacements peut parfois être difficile, mais cela en vaut toujours la peine. Je suis extrêmement reconnaissant du soutien de Le Col et de tous ceux qui contribuent à rendre possible ce que je fais, des sponsors aux personnes qui suivent et soutiennent mon parcours. Avoir ce soutien signifie beaucoup et fait une grande différence. »

Pour Tom, ce n'est pas la fin de sa carrière de coureur, mais son évolution. Une évolution vers quelque chose de plus personnel, de plus intentionnel et de plus connecté à l'essence même de ce qui l'a poussé à se lancer dans le cyclisme. « J'ai couru en équipe, j'ai cherché à obtenir des résultats, j'ai affronté les meilleurs coureurs du monde », se souvient-il. « Aujourd'hui, il s'agit de redécouvrir cet amour originel du cyclisme, la liberté, la concentration et le sentiment qu'il y a encore tant de routes à explorer. »